États-Unis c. The Mead Corp. - Fond (2024)

N° 99-1434

À la Cour suprême des États-Unis

ÉTATS-UNIS D'AMÉRIQUE, PÉTITIONNAIRE

v.

LA SOCIÉTÉ MEAD

SUR BREF DE CERTIORARI
À LA COUR D'APPEL DES ÉTATS-UNIS
POUR LE CIRCUIT FÉDÉRAL

BRIEF POUR LES ETATS-UNIS

SETH P. WAXMAN
Solliciteur général
Avocat au dossier
DAVID W. OGDEN
Avocat adjoint par intérim
Général
LAWRENCE G. WALLACE
Sous-solliciteur général
KENT L. JONES
Assistante du notaire
Général
GUILLAUME KATER
BRUCE G. FORREST
Avocats
département de la Justice
Washington, DC 20530-0001
(202) 514-2217

NEAL S. WOLIN
Avocat général
Département du Trésor
Washington, DC 20220

QUESTIONS PRÉSENTÉES

1. Les décisions de classem*nt rendues par le Service des douanes peuvent-elles faire l'objet d'une déférence pour déterminer le classem*nt tarifaire approprié des marchandises importées?

2. Le service des douanes a-t-il raisonnablement interprété l'expression légale "agendas, carnets et carnets d'adresses, reliés" dans la sous-position 4820.10.20 du tarif douanier harmonisé des États-Unis comme incluant les agendas à spirales et à anneaux importés par le défendeur ? .

À la Cour suprême des États-Unis

N° 99-1434

ÉTATS-UNIS D'AMÉRIQUE, PÉTITIONNAIRE

v.

LA SOCIÉTÉ MEAD

SUR BREF DE CERTIORARI
À LA COUR D'APPEL DES ÉTATS-UNIS
POUR LE CIRCUIT FÉDÉRAL

BRIEF POUR LES ETATS-UNIS

AVIS CI-DESSOUS

L'avis de la cour d'appel (Pet. App. 1a-16a) est rapporté à 185 F.3d 1304. L'avis du Tribunal de commerce international (Pet. App. 19a-27a) est rapporté à 17 F. Supp. 2d 1004. La décision du Service des douanes (App. Pet. 28a-47a) qui s'applique à cette affaire est citée sous le n° HQ 955937 et est rapportée officieusem*nt sous 1994 WL 712863 (Douanes).

JURIDICTION

Le jugement de la cour d'appel a été rendu le 28 juillet 1999. Une demande de nouvelle audition a été rejetée le 1er novembre 1999 (App. Pet. 17a). Le 19 janvier 2000, le juge en chef a prolongé le délai pour déposer une requête en bref de certiorari jusqu'au 1er mars 2000. La requête en bref de certiorari a été déposée le 29 février 2000 et a été accordée le 30 mai 2000. La compétence de cette Cour repose sur 28 U.S.C. 1254(1).

DISPOSITIONS LÉGALES ET RÉGLEMENTAIRES CONCERNÉES

1. Note générale 20 des listes tarifaires harmonisées des États-Unis, 19 U.S.C. 1202 (Supp. I 1995), prévoit en partie pertinente :

Le Secrétaire au Trésor est autorisé par la présente à édicter des règles et règlements régissant l'admission d'articles en vertu des dispositions des listes tarifaires. * * *

2. 19 U.S.C. 1502(a) prévoit dans sa partie pertinente :

Le Secrétaire au Trésor établit et promulgue les règles et règlements qui ne sont pas incompatibles avec la loi (y compris les règlements établissant des procédures pour l'émission de décisions contraignantes avant l'entrée des marchandises concernées), et peut diffuser les informations nécessaires pour garantir une évaluation juste, impartiale et uniforme des marchandises importées ainsi que la classification et l'imposition des droits y afférents aux différents points d'entrée. * * *

3. 19 U.S.C. 66 dispose en sa partie pertinente :

Le Secrétaire au Trésor prescrira les formulaires d'inscriptions, serments, obligations et autres documents, ainsi que les règles et règlements non incompatibles avec la loi, à utiliser dans l'exécution des dispositions de la loi relative à la perception de revenus provenant des importations ou aux droits sur les importations. * * * et donne aux agents des douanes les instructions et prescrit les règles et les formulaires à observer par eux qui peuvent être nécessaires à la bonne exécution de la loi.

4. 19 U.S.C. 1624 prévoit :

Outre les pouvoirs spécifiques conférés par le présent chapitre, le secrétaire au Trésor est autorisé à établir les règles et règlements nécessaires à l'exécution des dispositions du présent chapitre.

5. 19 U.S.C. 1625 dispose en sa partie pertinente :

a) Dans les 90 jours suivant la date de publication de toute décision interprétative (y compris toute lettre de décision ou mémorandum d'avis interne) ou décision d'examen des protêts en vertu du présent chapitre concernant toute transaction douanière, le Secrétaire fait publier cette décision ou cette décision dans le Bulletin des douanes ou mettra autrement cette décision ou cette décision à la disposition du public pour inspection.

* * * * *

(c) Une décision ou décision interprétative proposée qui:

(1) modifier (autrement que pour corriger une erreur d'écriture) ou révoquer une décision ou décision interprétative antérieure en vigueur depuis au moins 60 jours ; ou

(2) avoir pour effet de modifier le traitement précédemment accordé par le service des douanes à des transactions substantiellement identiques ;

est publiée au Bulletin des Douanes. Le secrétaire donne aux parties intéressées la possibilité de soumettre, pendant au moins 30 jours après la date de cette publication, des commentaires sur le bien-fondé de la décision ou de la décision proposée. Après examen de toutes les observations reçues, le Secrétaire publiera une décision finale dans le Bulletin des douanes dans les 30 jours suivant la clôture de la période d'observations. L'arrêt ou la décision définitive entre en vigueur 60 jours après la date de sa publication.

6. Pour la période visée par la présente affaire, la sous-position 4820.10.20 des Harmonized Tariff Schedules of the United States, 19 U.S.C. 1202 (Supp. I 1995), prévoit un taux de droit de 3,2 % pour :

Agendas, carnets et carnets d'adresses reliés; blocs-notes, blocs-notes et articles similaires * * * .

7. 19 C.F.R. 177.9(a) prévoit dans sa partie pertinente :

Effet des lettres de décision en général. Une lettre de décision émise par le service des douanes en vertu des dispositions de la présente partie représente la position officielle du service des douanes en ce qui concerne la transaction ou le problème particulier qui y est décrit et lie tout le personnel du service des douanes conformément aux dispositions de la présente section jusqu'à modification ou révoqué. En l'absence d'un changement de pratique ou d'une autre modification ou révocation qui affecte le principe de la décision énoncée dans la lettre de décision, ce principe peut être invoqué comme autorité dans la disposition des transactions impliquant les mêmes circonstances. En règle générale, une lettre de décision prend effet à la date à laquelle elle est émise et peut s'appliquer à toutes les déclarations non liquidées ou à d'autres transactions pour lesquelles le Service des douanes n'a pas pris de décision définitive à cette date. * * *

8. 19 C.F.R. 177.10 prévoit dans sa partie pertinente :

(a) Généralement. Dans les 120 jours suivant la publication de toute décision de précédent en vertu de la Loi tarifaire de 1930, telle que modifiée, relative à toute transaction douanière (prospective, en cours ou achevée), le Service des douanes publie la décision dans le Bulletin des douanes ou la met autrement à la disposition du public. inspection. Aux fins du présent paragraphe, une décision de précédent comprend toute lettre de décision, note d'avis interne ou décision d'examen de protêt. * * *

* * * * *

c) Changements de pratique ou de poste.

(1) Avant la publication d'une décision qui a pour effet de modifier une pratique et qui entraîne l'imposition d'un taux de droit plus élevé, un avis indiquant que la pratique (ou la décision antérieure sur laquelle la pratique est fondée) fait l'objet d'un réexamen sera publiée dans le Federal Register et les parties intéressées ont la possibilité de présenter des observations écrites concernant l'exactitude de la modification envisagée. Cette procédure sera également suivie lorsque le changement de pratique envisagé entraînera l'imposition d'un taux de droit inférieur et que le siège social déterminera que la question est suffisamment importante pour mettre en jeu les intérêts de l'industrie nationale.

DÉCLARATION

Cette affaire concerne la question de savoir si la déférence judiciaire est due aux décisions de classem*nt tarifaire rendues par le service des douanes en vertu de 19 U.S.C. 1502(a). Cette loi autorise le secrétaire au Trésor à adopter des "règles et règlements" prévoyant la publication de "décisions contraignantes avant l'entrée des marchandises" qui peuvent "être nécessaires pour assurer une évaluation juste, impartiale et uniforme des marchandises importées et le classem*nt et l'imposition des droits y afférents * * * ." 19 U.S.C. 1502(a). Conformément à cette autorité, le Secrétaire a prévu la publication par le Service des douanes de décisions de classem*nt tarifaire qui sont "obligatoires pour tout le personnel du Service des douanes" et qui, "[e]n l'absence de changement de pratique ou d'autre modification ou révocation qui affecte le principe de la décision énoncée dans la lettre de décision * * * peut être cité comme autorité dans la disposition des transactions impliquant les mêmes circonstances." 19 C.F.R. 177.9(a). En outre, le service des douanes est autorisé à émettre des décisions de classem*nt concernant des marchandises spécifiques déjà importées, 19 C.F.R. 177.11(a), et pour statuer sur les contestations des déterminations de classem*nt douanier, 19 U.S.C. 1515(a). Les déterminations de classem*nt énoncées dans ces décisions et décisions d'examen des réclamations ont également un effet "précédent". 19 C.F.R. 177.10(a).1

En l'espèce, le Circuit fédéral a estimé que ces décisions de classem*nt tarifaire du Service des douanes ne devaient faire l'objet d'aucune déférence judiciaire et devaient plutôt être totalement ignorées lors de l'interprétation des dispositions douanières. Animal de compagnie. App. 6a-7a. Après avoir choisi de ne pas tenir compte des "décisions contraignantes" interprétatives de l'agence, le tribunal a alors conclu que les articles particuliers importés par l'intimé n'étaient assujettis à aucun droit en vertu des dispositions de la Loi tarifaire en cause dans cette affaire. Cette conclusion est erronée et l'arrêt de la cour d'appel devrait être infirmé.

1. Le défendeur importe des "agendas quotidiens", qui sont des "livres à feuilles mobiles contenant des calendriers, de l'espace pour les notes quotidiennes, des numéros de téléphone, des adresses et des blocs-notes. Ce type de produit est originaire d'Angleterre et est probablement mieux connu sous la marque Filofax". Animal de compagnie. App. 19a. Sous la sous-position 4820.10.20 du tarif douanier harmonisé des États-Unis (HTSUS), 19 U.S.C. 1202 (Supp. I 1995), si ces articles sont correctement classés comme "agendas" "consolidés", ils sont soumis à un droit d'importation de 3,2% de leur valeur.2 Si, toutefois, ces articles ne sont pas "consolidés" ou sont et non des "agendas", ils relèveraient alors de la sous-position 4820.10.40 du HTSUS en tant qu'"[o]utres" articles auxquels aucun droit ne s'applique. Animal de compagnie. App. 20a-21a, 24a.

En 1993, lorsque la société interrogée a importé ses agendas quotidiens aux États-Unis, ils ont été classés comme des "agendas" "reliés" auxquels s'appliquait alors le droit de 3,2%. L'intimé a déposé une protestation administrative de cette classification. Le 21 octobre 1994, le service des douanes a publié un démenti détaillé de cette protestation dans la lettre de décision du siège (HQ) n ° 955937, 1994 WL 712863 (douanes). Animal de compagnie. App. 28a-47a. Cette décision notait que la question présentée par le défendeur "a été traitée dans plusieurs décisions de ce bureau" (id. aux pp. 31a-32a, citant, par exemple, les lettres de décision du siège (HRL) n° 955636, 1994 WL 220733 (douanes du 6 avril , 1994) et 955637, 1994 WL 220734 (Douanes 6 avr. 1994)) :

Dans ces décisions, ce bureau a toujours déterminé que les articles dont la conception et/ou la fonction sont similaires à la marchandise instantanée peuvent être classés comme agendas. La justification de cette détermination reposait sur des sources lexicographiques, ainsi que sur des preuves extrinsèques de la manière dont ces types d'articles sont traités dans le commerce et les échanges aux États-Unis.

L'agence a noté que le texte de la sous-position 4820.10, "la définition commune du dictionnaire de "journal" et les décisions antérieures des douanes" reflètent tous que ces agendas quotidiens sont correctement "classables comme un agenda relié". Animal de compagnie. App. 32a. Voir note 1, supra.

Le service des douanes a expliqué que les agendas quotidiens importés par l'intimé "correspondent parfaitement" à l'une des définitions du mot "journal" contenues dans l'Oxford English Dictionary - comme "[un] livre préparé pour tenir un registre quotidien, ou comportant des espaces avec dates imprimées pour les mémorandums quotidiens et les notes." Animal de compagnie. App. 32a-33a. Le Service a rejeté l'affirmation du défendeur selon laquelle l'agence devrait fonder sa classification de ces marchandises uniquement sur la première définition énumérée de "journal" dans un dictionnaire comme "[a] record quotidien d'événements ou de transactions, un journal". Identifiant. à 33a. L'agence a expliqué que "[b]n nombre de mots ont plusieurs définitions et les douanes peuvent en tenir compte en tout ou en partie lors de la détermination du classem*nt". Idem. L'agence a conclu que la définition plus large du terme « agenda » adoptée dans ses décisions « reflète l'identité commune et commerciale de ces articles sur le marché » - un fait attesté par l'utilisation courante du terme « agenda de bureau » pour décrire les produits importés marchandise. Identifiant. à 34a.

Notant que les dispositions douanières intègrent généralement les usages commerciaux en vigueur, l'agence a conclu qu'"il existe de nombreuses formes d'"agendas"" et que "le critère déterminant pour déterminer si ces types d'articles sont considérés comme des "agendas" à des fins de classification est de savoir s'ils sont principalement conçu pour être utilisé comme, ou fonctionner principalement comme, des articles pour la réception de notes quotidiennes, d'événements et de rendez-vous." Animal de compagnie. App. 39a-40a. Étant donné que les agendas quotidiens importés par l'intimé sont conçus pour ces fonctions exactes, l'agence a conclu qu'ils constituaient des "agendas" au sens de HTSUS 4820.10.20. Identifiant. en 34a, 43a.

Le Service des douanes a en outre conclu que les agendas quotidiens importés par la société interrogée étaient "liés" au sens de la disposition légale en matière de classem*nt. Animal de compagnie. App. 44a-47a. L'agence a souligné que, pour déterminer ce qui constitue un « journal intime » « relié », les éléments traditionnels de la « reliure » formelle ne s'appliquent pas. "La question n'est pas de savoir ce qui constitue un livre relié, et il n'y a aucune exigence qu'un journal soit au format d'un livre." Identifiant. à 44a. Au lieu de cela, l'agence a noté que l'explication officielle du terme "consolidé" dans les notes du Comité du système harmonisé - l'autorité internationale qui avait rédigé la terminologie employée dans cette disposition douanière - indique que le terme "consolidé" inclut "les renforts ou les accessoires en métal, plastique, etc." Identifiant. à 45a. Le Service des douanes a noté que l'explication du Comité du système harmonisé "représent[e] l'interprétation officielle du [Système tarifaire harmonisé] au niveau international" et que l'explication du Comité concernant "cette formulation [est] révélatrice de l'intention des rédacteurs inclure dans la reliure tous les articles possédant des reliures à anneaux ou à spirales." Idem. L'organisme a donc conclu que, "que l'on utilise un classeur à anneaux ou à spirale", les "[p]ages ainsi liées" sont "reliées" aux fins de cette disposition douanière. Identifiant. à 46a.

Étant donné que les agendas quotidiens de l'intimé sont liés de cette manière, le service des douanes a statué que ces articles étaient des "agendas" "liés" auxquels s'appliquait le droit de 3,2 % en vertu du HTSUS 4820.10.20. Animal de compagnie. App. 46a-47a.

2. Six mois après la publication de cette décision, l'intimé a de nouveau importé des articles supplémentaires du même type. Lorsque l'agence a de nouveau statué que ces planificateurs quotidiens étaient soumis au devoir d'"agendas" "liés", l'intimé a alors soulevé exactement la même protestation que l'agence venait d'examiner et rejetée dans le numéro 955937 du QG. Lorsque cette protestation a de nouveau été rejetée par le l'agence, l'intimée a intenté cette action devant le Tribunal du commerce international des États-Unis pour demander la révision de la décision de classification de l'agence. Animal de compagnie. App. 19a.

3. Le Tribunal de commerce international est seul compétent pour examiner le refus d'une protestation contre une décision de classem*nt du service des douanes. 28 U.S.C. 1581(a). Sur requêtes reconventionnelles pour jugement sommaire, le tribunal a confirmé la décision de l'agence dans cette affaire.

Le tribunal a noté que les agendas quotidiens de l'intimé étaient "conçus pour des notes concernant toute la gamme de l'expérience quotidienne" et que tout "matériel supplémentaire" qu'ils contiennent ne modifie pas leur caractère principal en tant qu'agendas d'affaires. Animal de compagnie. App. 25a. Le tribunal a expliqué que ses décisions antérieures dans Fred Baumgarten c. États-Unis, 49 Cust. CT. 275 (1962), et Brooks Bros. c. États-Unis, 68 Cust. CT. 91 (1972), indiquent que lorsque, comme ici, "la partie journal était la partie essentielle ou indispensable de l'importation", c'est "le contrôle de son classem*nt". Animal de compagnie. App. 22a. Le tribunal a noté que le "langage tarifaire" actuel dans le HSTUS avait été "adopté en tenant compte de ces précédents judiciaires". Identifiant. 23a (citant Central Prods. Co. v. United States, 936 F. Supp. 1002, 1006-1007 (Ct. Int'l Trade 1996)).3

Le tribunal a également confirmé la conclusion du service des douanes selon laquelle les journaux de l'intimé étaient "liés" aux fins du HTSUS 4820.10.20. Le tribunal a expliqué que "[l]e sens commun de 'lié' est attaché. L'irrévocabilité de l'attache n'est pas importante tant qu'elle va au-delà du rôle transitoire de l'emballage." Animal de compagnie. App. 26a.

4. Le Circuit fédéral a compétence exclusive pour réviser les décisions du Tribunal de commerce international. 28 U.S.C. 1295(a)(5). En appel de la décision dans cette affaire, le circuit fédéral a annulé. Animal de compagnie. App. 1a-16a.

un. La cour d'appel s'est d'abord demandé si elle respecterait les décisions de classem*nt du service des douanes pour déterminer "le sens et la portée des conditions tarifaires". Animal de compagnie. App. 4a. Le tribunal a noté que, dans United States v. Haggar Apparel Co., 526 U.S. 380, 391 (1999), cette Cour a statué que (App. Pet. 5a) :

si une disposition du HTSUS est ambiguë et que les douanes promulguent un règlement qui « comble une lacune ou définit un terme d'une manière raisonnable à la lumière de la conception révélée du législateur », les tribunaux devraient rendre ce jugement « contrôlant le poids » comme énoncé dans Chevron U.S.A. Inc. c. Natural Resources Defense Council, Inc., 467 U.S. 837, 844 [1984].

Le circuit fédéral a estimé, cependant, "que Haggar, et donc la déférence de Chevron, ne s'étend pas aux décisions de classem*nt ordinaires [du service des douanes]". Idem. Le tribunal a déclaré que la déférence n'est pas appropriée pour les décisions en matière de classem*nt tarifaire parce que ces décisions sont rendues sans le bénéfice des commentaires du public, « n'ont pas force de loi et ne visent pas, comme les règlements, à clarifier les droits et obligations des importateurs au-delà des limites spécifiques affaire en cours d'examen."4 Id. à 6h. Le tribunal a déclaré que "les différences significatives entre les réglementations douanières et les décisions douanières convainquent ce tribunal que la portée de Haggar ne s'étend pas aux décisions douanières standard". Identifiant. à 6a-7a.5 La cour d'appel a conclu qu'elle "continuerait donc à adhérer à son précédent [pré-Haggar] sans déférence pour de telles décisions". Identifiant. 7a (citant Rollerblade, Inc. c. États-Unis, 112 F.3d 481, 484 (Fed. Cir. 1997)).6

b. Ayant ainsi choisi simplement de ne pas tenir compte des décisions de classem*nt interprétatives du Service des douanes, le Circuit fédéral a jugé inutile d'examiner ou d'examiner le raisonnement détaillé adopté par le Service des douanes lors de la publication des Décisions du siège qui s'appliquent aux faits de la présente affaire. Voir pages 7 à 10, ci-dessus. Au lieu de cela, le tribunal s'est principalement penché sur ce qu'il considérait comme une définition appropriée du terme "journal" dans le dictionnaire anglais d'Oxford et a conclu que, pour être un "journal", un article de marchandise devait disposer d'un espace "relativement étendu" pour l'enregistrement. non seulement "des événements eux-mêmes, mais aussi des observations, des pensées ou des sentiments d'une personne à leur sujet". Animal de compagnie. App. 12a. N'accordant aucun poids à l'usage commercial courant du terme « agenda », le tribunal a exprimé l'avis qu'un agenda contenant « un endroit pour noter la date et l'heure » des futurs rendez-vous ne peut pas être considéré comme un « agenda » parce que le l'essence d'un "journal" est d'être "rétrospectif, pas prospectif". Identifiant. à 12h-13h.

Appliquant « les principes ci-dessus », le tribunal a conclu que les agendas quotidiens de l'intimé ne sont pas des « agendas » au sens de la sous-position 4820.10.20 du HTSUS parce que (i) « l'espace prévu » dans ces agendas « ne permettrait pas à un chroniqueur d'enregistrer des des notes sur des événements, des observations, des sentiments ou des pensées" et, (ii) alors que "[c]es pages facilitent la planification et la programmation à l'avance[,] * * * un journal n'est pas fait pour la planification." Animal de compagnie. App. 13a-14a.

c. La cour d'appel a en outre conclu que les agendas quotidiens de l'intimé ne sont pas "liés" au sens du HTSUS 4208.10.20. Pour déterminer le sens de cette disposition douanière, le tribunal s'est appuyé sur une définition de l'industrie de l'édition d'un "livre relié" comme un livre qui est "cousu, collé ou agrafé dans des reliures permanentes". Animal de compagnie. App. 15a. Le tribunal a déclaré qu'un journal ne peut être considéré comme "relié" en vertu de cette définition de l'édition de livres que si une reliure "permanente" a été employée. Idem. Étant donné que le produit de l'intimé est « contenu dans des reliures à feuilles mobiles à anneaux » qui n'ont pas le caractère « permanent » d'un « livre relié », la cour a statué que ces articles ne sont pas « consolidés » au sens de la disposition tarifaire. Identifiant. à 15h-16h.

Pour parvenir à cette conclusion, la cour d'appel n'a pas examiné le raisonnement des décisions du siège applicables ou des autorités qui y sont citées. En particulier, la cour d'appel n'a pas reconnu ni discuté les déclarations interprétatives officielles du Comité du système harmonisé (qui a rédigé ces dispositions tarifaires) qui expliquent que le terme "agendas" "liés" tel qu'il est utilisé dans HTSUS 4820.10.20 inclut les agendas qui sont reliés par des accessoires en métal ou en plastique, tels que des anneaux ou des spirales. Voir animal de compagnie. App. 45a ; page 10, supra.

d. La cour d'appel a statué que, puisque les agendas quotidiens de l'intimé sont similaires, mais ne sont pas, des "agendas" "reliés" au sens de cette disposition tarifaire, ils doivent être "classés sous la sous-position "autres" de [HTSUS] 4820.10 .40", pour lequel aucun droit ne s'applique. Animal de compagnie. App. 16a. Les États-Unis ont déposé une requête en temps opportun pour une nouvelle audition avec suggestion de réaudition en banc. Une réponse à la requête a été demandée par le tribunal à l'intimé. Le tribunal a par la suite rejeté la requête sans vote publié. Identifiant. à 17h.

RÉSUMÉ DE L'ARGUMENTATION

I. La cour d'appel a commis une erreur en refusant de s'en remettre à la "décision contraignante" formelle du service des douanes adoptée pour appliquer et faire respecter les lois douanières conformément à 19 U.S.C. 1502(a). Les décisions de cette Cour accordant une large déférence aux vues des fonctionnaires fédéraux qui administrent la législation tarifaire remontent au tout début de la République. États-Unis contre Vowell, 9 États-Unis (5 Cranch) 368, 372 (1809). Notre Cour a longtemps soutenu que les interprétations formelles des dispositions douanières faites par l'organisme - qu'elles soient annoncées dans une décision interprétative ou dans un règlement - doivent être maintenues si elles reflètent une élaboration "raisonnable" du régime législatif. Zenith Radio Corp. v. United States, 437 U.S. 443, 450 (1978) (décisions interprétatives) ; United States v. Haggar Apparel Co., 526 U.S. 380, 391 (1999) (règlements interprétatifs).

La conclusion de la cour d'appel selon laquelle la déférence n'est due qu'aux "règlements" et non aux "décisions" du service des douanes (App. Pet. 6a-7a) est donc manifestement erronée. Lorsque, comme ici, le Congrès a expressément autorisé une agence à adopter "les règles et règlements * * * qui peuvent être nécessaires" pour la mise en œuvre et l'application d'un régime législatif (19 U.S.C. 1502(a)), cette Cour a précisé que les décisions interprétatives de l'agence sont "dispositives" "[u]nmoins manifestement irrationnelles". Ford Motor Credit Co. c. Milhollin, 444 U.S. 555, 565 (1980). En effet, cette Cour a longtemps soutenu que les décisions interprétatives similaires du Trésor qui mettent en œuvre et appliquent les lois fiscales doivent être maintenues lorsqu'elles sont "raisonnables" parce que "le Congrès a délégué au commissaire, et non aux tribunaux, la tâche de prescrire" toutes les mesures nécessaires règles et règlements pour l'application de l'Internal Revenue Code." United States v. Correll, 389 U.S. 299, 306-307 (1967) (citant 26 U.S.C. 7805(a)).

Ce n'est pas un cas comme Christensen v. Harris County, 120 S. Ct. 1655 (2000), dans laquelle la Cour a récemment conclu qu'une norme de déférence moindre s'applique à une opinion d'agence émise dans un format informel que « le Congrès n'a pas autorisé à cette fin ». 1 Kenneth C. Davis & Richard J. Pierce, Administrative Law Treatise § 3.5, à 120 (3e éd. 1994), cité avec approbation à 120 S. Ct. à 1663. Dans le cas présent, le format choisi par l'agence - l'adoption formelle et la publication de décisions interprétatives contraignantes - est précisément le format autorisé par le Congrès à cette fin. Accorder de la déférence aux interprétations formelles de l'agence qui sont adoptées de la manière précise que le Congrès a ordonnée est nécessaire pour "honorer ce choix du Congrès". Ford Motor Credit Co. contre Milhollin, 444 États-Unis à 568.

La décision de la cour d'appel selon laquelle "aucune déférence" ne serait accordée aux "décisions contraignantes" de l'agence et le refus de la cour d'examiner ou de traiter le raisonnement exposé dans ces décisions ne peuvent pas non plus être conciliés avec la décision de Christensen selon laquelle même les opinions des agences exprimées de manière informelle auraient droit à "une certaine déférence" et à un "respect" et devraient, au minimum, être examinées pour déterminer si elles ont le "pouvoir de persuader". 120 S.Ct. à 1663 (citant Skidmore v. Swift & Co., 323 U.S. 134, 140 (1944)). Même en vertu de la norme Skidmore, la cour d'appel a commis une erreur en déclarant catégoriquement que la "décision contraignante" de l'agence n'avait droit à "aucune déférence" dans cette affaire.

II. Selon la norme de déférence appropriée qui s'applique aux interprétations par les organismes des « lois qu'ils sont chargés d'appliquer » (Smiley v. Citibank (South Dakota), N.A., 517 U.S. 735, 739 (1996)), la décision de classem*nt du service des douanes devrait ont été maintenus dans cette affaire. La question du classem*nt tarifaire en l'espèce nécessite l'interprétation de deux termes de la sous-position 4820.10.10 du HTSUS - "journaux" et "lié". Dans de nombreuses décisions, l'agence a "constamment déterminé que les articles dont la conception et/ou la fonction sont similaires à la marchandise instantanée peuvent être classés comme agendas". Animal de compagnie. App. 31a. En rejetant les définitions restreintes proposées par l'intimé, le Service a expliqué que les « agendas » commerciaux sont un produit commercial reconnu et que le « concept plus large d'agenda » appliqué dans les décisions de l'agence non seulement « reflète l'identité commune et commerciale de ces articles sur le marché", mais est également pris en charge par des sources de dictionnaires. Identifiant. à 34a.

Le service des douanes a également conclu à juste titre que ces agendas quotidiens sont "liés" aux fins du HTSUS 4820.10.20. Le Service s'est appuyé sur les Notes explicatives du Système harmonisé de désignation et de codification des marchandises - "qui représentent l'interprétation officielle du HTS au niveau international" - qui stipulent que ces marchandises peuvent être considérées comme "consolidées" si elles "ont des renforts ou des accessoires en métal , plastiques, etc." Animal de compagnie. App. 45a. Cette explication officielle indique "clairement que le Comité du système harmonisé envisageait les liants métalliques comme relevant de la définition des articles liés de cette position". Idem. Étant donné que les agendas importés par l'intimée sont consolidés précisément de cette manière, l'organisme a conclu à juste titre que ces produits représentaient des "agendas" "consolidés" auxquels s'applique le tarif HTSUS 4820.10.20.

L'analyse bien formulée par l'agence de cette disposition de classification constitue une interprétation "raisonnable" de la loi. La cour d'appel a commis une erreur en remplaçant simplement l'interprétation raisonnable de l'organisme par une autre interprétation, peut-être plausible, qui lui est propre. La question dans des cas de ce type n'est pas de savoir si l'interprétation de l'agence est le seul choix raisonnable. Lorsque, comme ici, l'interprétation de l'agence "définit un terme d'une manière qui est raisonnable à la lumière de la conception révélée du législateur", le jugement de l'agence doit avoir "un poids déterminant". Nationsbank of North Carolina, N.A. contre Variable Annuity Life Ins. Co., 513 U.S. 251, 257 (1995).

ARGUMENT

I. LES RÈGLES DE CLASsem*nT ÉMISES PAR LE SERVICE DES DOUANES PEUVENT ÊTRE DÉFÉRÉES DES TRIBUNAUX DANS LA DÉTERMINATION DE LA CLASSIFICATION TARIFAIRE APPROPRIÉE DES MARCHANDISES IMPORTÉES

1. C'est depuis longtemps un principe juridique fondamental que les tribunaux doivent accorder de la déférence aux interprétations formelles d'une loi adoptée par l'agence qui a été "chargée de la responsabilité d'administrer la disposition" par le Congrès. Chevron U.S.A. Inc. c. Natural Resources Defense Council, Inc., 467 U.S. 837, 865 (1984). Voir, p. chargé d'administrer."); Udall c. Tallman, 380 U.S. 1, 16 (1965) ; McLaren c. Fleischer, 256 U.S. 477, 481 (1921) ; Brown c. États-Unis, 113 U.S. 568, 570-571 (1885) ; Edwards's Lesee c. Darby, 25 U.S. (12 Wheat.) 206, 209-210 (1827). La déférence que notre Cour a constamment accordée aux interprétations formelles des lois par les organismes qu'ils appliquent dans des décisions comme Chevron s'applique pleinement en l'espèce.

Le Congrès a autorisé l'agence à adopter les "décisions contraignantes avant l'entrée des marchandises" qui peuvent "être nécessaires pour assurer une évaluation juste, impartiale et uniforme des marchandises importées ainsi que la classification et l'évaluation des droits sur celles-ci". 19 U.S.C. 1502(a). Le Congrès a en outre précisé qu'en vertu des "règles et règlements prescrits par le Secrétaire", le service des douanes doit déterminer "l'évaluation finale des marchandises" et "fixer le classem*nt final et le taux de droit applicable à ces marchandises", 19 U.S.C. 1500 (a), (b), et doit ensuite rendre des décisions sur toute contestation de telles déterminations de classification, 19 U.S.C. 1515(a). "En plus des pouvoirs spécifiques" conférés à l'agence en vertu de ces dispositions, le Congrès a en outre largement habilité l'agence "à établir les règles et règlements nécessaires à l'application des dispositions" de la loi tarifaire. 19 U.S.C. 1624. Voir aussi 19 U.S.C. 66. Compte tenu de ces larges délégations de pouvoirs, le Congrès a souligné, en promulguant le Tarif douanier harmonisé des États-Unis en 1988, que "[l]e Service des douanes sera chargé d'interpréter et d'appliquer" cette loi. H.R. Conf. Rep. No. 576, 100th Cong., 2d Sess. 549-550 (1988).

Le raisonnement de Chevron s'applique donc directement ici. Les tribunaux doivent s'en remettre à l'interprétation raisonnable par l'agence de la loi qu'elle administre en raison de la "présomption que le Congrès, lorsqu'il a laissé une ambiguïté dans une loi destinée à être mise en œuvre par une agence, a compris que l'ambiguïté serait résolue, d'abord et avant tout, par le l'agence, et souhaitait que l'agence (plutôt que les tribunaux) possède le degré de discrétion que l'ambiguïté permet. » Smiley c. Citibank (Dakota du Sud), N.A., 517 U.S. aux 740-741.

2. Les décisions de notre Cour accordant une déférence aussi large à l'opinion des fonctionnaires fédéraux qui administrent la législation tarifaire remontent au tout début des lois douanières et sont donc aussi anciennes que la République elle-même. United States v. Vowell, 9 U.S. (5 Cranch) 368, 372 (1809), cité dans United States v. Haggar Apparel Co., 526 U.S. 380, 392 (1999). La Cour a depuis longtemps indiqué clairement que les interprétations formelles des dispositions douanières faites par l'agence - qu'elles soient annoncées dans une décision interprétative ou dans un règlement - doivent être maintenues si elles reflètent une élaboration "raisonnable" du régime législatif. Zenith Radio Corp. c. États-Unis, 437 U.S. 443, 450 (1978) (en respectant les décisions interprétatives contenues dans les décisions du Trésor) ; United States v. Haggar Apparel Co., 526 U.S. at 391 (accordant une déférence aux réglementations interprétatives)7. Accorder une telle déférence aux interprétations par les agences des lois douanières détaillées est nécessaire pour garantir que ce régime législatif complexe "est appliqué de manière cohérente et appropriée". manière." Identifiant. à 392. Voir aussi note 11, infra.

Jusqu'à tout récemment, le Circuit fédéral avait systématiquement appliqué la jurisprudence de longue date de cette Cour pour respecter les décisions et règlements interprétatifs officiellement adoptés par le Service des douanes en vertu de la Loi tarifaire. Voir, par exemple, Guess? Inc. c. États-Unis, 944 F.2d 855, 858 (Fed. Cir. 1991) ; Generra Sportswear Co. c. États-Unis, 905 F.2d 377, 379 (Fed. Cir. 1990) ; Mitsui Foods, Inc. c. États-Unis, 867 F.2d 1401, 1403 & n.3 (Fed. Cir. 1989). Le Tribunal du commerce international a également reconnu qu'il doit « s'en remettre à l'interprétation de la loi par l'agence » si elle est « suffisamment raisonnable », peu importe si « le tribunal aurait pu arriver à un résultat différent de lui-même » (juge en chef Edward D. Re., Litigation Before the United States Court of International Trade, 19 U.S.C.A. §§ 1-1300, à XLI (West Supp. 1998)). Voir DAL-Tile Corp. c. États-Unis, 829 F. Supp. 394 (Ct. Int'l Trade 1993), confirmé, 26 F.3d 139 (Fed. Cir. 1994); note 7, supra.

3. Le circuit fédéral a cependant récemment refusé d'appliquer ces principes de déférence judiciaire aux affaires impliquant la perception de droits de douane. Dans une série de décisions qui ont commencé dans des dicta dans Crystal Clear Industries c. États-Unis, 44 F.3d 1001, 1003* (Fed. Cir. 1995), et ont abouti à Rollerblade, Inc. c. 481, 484 (Fed. Cir. 1997), le circuit fédéral a statué qu'il n'accorderait aucune déférence aux interprétations de l'agence des lois douanières.8 Dans United States v. Haggar Apparel Co., 526 U.S. aux pp. , notre Cour a rejeté à l'unanimité ces décisions récentes et a statué que, lorsque "l'interprétation législative de l'agence" comble une lacune ou définit un terme d'une manière qui est raisonnable à la lumière de la conception révélée du législateur, nous accordons à [ce] jugement "un poids déterminant". "'" Identifiant. à 392 (citant NationsBank of North Carolina, N.A. v. Variable Annuity Life Ins. Co., 513 U.S. 251, 257 (1995) (citant Chevron, 467 U.S. à 844)).

Dans le cas présent, cependant, au lieu de suivre les directives de Chevron, Zenith et Haggar, la cour d'appel a déclaré qu'elle "continuerait à s'en tenir à sa jurisprudence sans déférence pour de telles décisions". Animal de compagnie. App. 7a (citant Rollerblade, Inc. c. États-Unis, 112 F.3d à 484). Le tribunal a déclaré que Haggar n'impliquait que la déférence due aux "règlements" et que la "portée" de cette décision "ne s'étend donc pas aux décisions douanières standard". Animal de compagnie. App. 6a-7a. En omettant de citer ou d'aborder la décision de cette Cour dans Zenith Radio, la cour d'appel a déclaré que les interprétations des dispositions tarifaires adoptées par l'agence dans les "décisions contraignantes" autorisées par 19 U.S.C. 1502(a) n'ont droit à "aucune déférence" simplement parce qu'il s'agit de "décisions" interprétatives plutôt que de "règlements". Animal de compagnie. App. 7a.

Cette conclusion est tout à fait incompatible avec les décisions de notre Cour. Lorsque, comme en l'espèce, le Congrès a expressément autorisé une agence à adopter "les règles et règlements * * * qui peuvent être nécessaires" pour la mise en œuvre et l'application d'un régime législatif (19 U.S.C. 1502(a)), la Cour a rendu clair que les décisions interprétatives de l'agence « devraient être déterminantes » « à moins qu'elles ne soient manifestement irrationnelles ». Ford Motor Credit Co. c. Milhollin, 444 U.S. 555, 565 (1980). Écrivant pour une Cour unanime dans l'affaire Milhollin, le juge Brennan a expliqué que cette norme de déférence pour les décisions interprétatives adoptées conformément à l'autorité déléguée du Congrès existe "pour plusieurs raisons". Idem. Premièrement, une telle déférence est requise par "la proposition générale selon laquelle un respect considérable est dû" à l'interprétation donnée [à] une loi par les officiers ou l'agence chargée de son administration. "" Id. à 566 (citant Zenith Radio Corp. v. United States, 437 U.S. à 450). Deuxièmement, en habilitant l'agence à rendre des décisions interprétatives, le Congrès a "spécifiquement désigné" l'agence "comme la principale source d'interprétation et d'application de la * * * loi". Idem. La Cour a noté que l'historique législatif de la loi en cause dans l'affaire Milhollin révélait « une nette préférence pour le règlement des questions d'interprétation par une décision administrative uniforme, plutôt qu'au coup par coup par le biais d'un litige » et a conclu que les tribunaux devaient respecter les décisions d'interprétation de l'agence pour « honorer que le Congrès choix." Identifiant. à 568. En soutenant la décision interprétative en cause dans cette affaire, la Cour a souligné que, "sans abdiquer leur responsabilité judiciaire ultime de déterminer la loi, * * * les juges doivent s'abstenir de substituer leur propre législation interstitielle à celle du [ agence]" tant que l'interprétation de l'agence "n'est pas irrationnelle". Ibid.9

Les arrêts Milhollin et Zenith Radio étaient les précurseurs directs de l'arrêt de cette Cour dans l'affaire Chevron.10 Le raisonnement de Chevron était également présagé par la longue série de décisions qui ont soutenu que les interprétations formelles des lois fiscales par le Trésor ont droit à ce droit. même degré élevé de déférence judiciaire. Dans United States v. Correll, 389 U.S. 299 (1967), la Cour a appliqué ce principe établi en statuant qu'une décision interprétative adoptée par le Trésor en vertu de l'Internal Revenue Code doit être confirmée tant qu'elle représente une interprétation "raisonnable" du loi. Identifiant. à 307. La Cour a expliqué que, bien que "[a]lternatives à la règle * * * du commissaire soient bien sûr disponibles", les décisions interprétatives de l'agence doivent être confirmées lorsqu'elles sont "raisonnables" parce que "le Congrès a délégué au commissaire, pas à les tribunaux, la tâche de prescrire "toutes les règles et réglementations nécessaires à l'application" du Code fiscal interne. 26 U.S.C. § 7805(a)." 389 États-Unis à 306-307. La Cour a conclu que "nous ne siégeons pas en tant que comité de révision pour perfectionner l'administration des lois fiscales" et que, "[d]ans ce domaine de variations factuelles illimitées, 'il appartient au Congrès et au commissaire, pas les tribunaux, pour faire les ajustements appropriés.'" Ibid. (citant Commissioner c. Stidger, 386 U.S. 287, 296 (1967)).11 Voir également Whirlpool Corp. ne pas être considérée comme une interprétation raisonnée et justifiable de la Loi »).12

Dans Correll, comme dans Chevron et les affaires qui l'ont suivi, la Cour a clairement indiqué que la déférence accordée aux interprétations formelles de l'organisme chargé de l'application d'une loi n'a pas besoin d'être fondée sur l'existence du genre de preuve expresse dans le texte législatif historique cité par la Cour dans l'affaire Milhollin. Voir page 23, supra. Au lieu de cela, une telle déférence découle de la "présomption" selon laquelle, lorsque le Congrès a "laissé l'ambiguïté dans une loi destinée à être mise en œuvre par une agence", le Congrès "a souhaité que l'agence (plutôt que les tribunaux) possède le degré de discrétion que l'ambiguïté permet. " Smiley v. Citibank (South Dakota), N.A., 517 U.S. at 740-741.13 Voir aussi Chevron, 467 U.S. at 844 (la délégation peut être "implicite plutôt qu'explicite"). En l'espèce, l'exactitude de la "présomption" décrite dans Smiley et Chevron est, en tout état de cause, manifestement confirmée par le texte et l'historique de la loi. En autorisant l'agence à adopter des "décisions contraignantes avant l'entrée de la marchandise" afin "d'assurer une évaluation juste, impartiale et uniforme de la marchandise importée ainsi que la classification et l'évaluation des droits sur celle-ci" (19 U.S.C. 1502(a)) , le Congrès a déclaré sa ferme intention que "[l]e service des douanes sera responsable de l'interprétation et de l'application" de cette loi (H.R. Conf. Rep. No. 576, supra, aux pp. 549 et 550).

4. Il ne s'agit donc pas d'une affaire comme Christensen v. Harris County, 120 S. Ct. 1655 (2000), dans laquelle la Cour a récemment conclu qu'une norme de déférence moindre s'applique à une opinion d'agence émise dans un format informel (comme de la correspondance ou des manuels d'agence) que « le Congrès n'a pas autorisé à cette fin » (1 Kenneth C. Davis & Richard J. Pierce, Administrative Law Treatise § 3.5, à 120 (3e éd. 1994), cité avec approbation dans Christensen v. Harris County, 120 S. Ct. à 1663).14 Dans la décision Christensen, la Cour a déclaré que les décisions informelles des agences "contenues dans des formats tels que des lettres d'opinion [,]" "des déclarations de politique, des manuels d'agence et des directives d'application" ne sont "" autorisées à respecter "en vertu de notre décision dans Skidmore v. Swift & Co., 323 U.S. 134 , 140 (1944)" et "ne justifient pas la déférence de type Chevron". 120 S.Ct. 1662, 1663.15 Dans le cas présent, le format choisi par l'agence - l'adoption formelle et la publication de décisions interprétatives contraignantes - est précisément le format autorisé par le Congrès à cette fin. Comme cette Cour l'a jugé dans Ford Motor Credit Co. c. Milhollin, 444 U.S. à 568, en respectant les interprétations formelles de l'agence, la Cour "honore [s] ce choix du Congrès." Voir aussi Martin v. Occupational Safety & Health Review Comm'n, 499 U.S. 144, 157 (1991) (se référant à une interprétation de l'agence lorsqu'elle est émise sous "une forme expressément prévue par le Congrès"); Train v. Natural Resources Defence Council, Inc., 421 U.S. 60, 70, 75 (1975) (se référant aux "directives" formellement adoptées appliquées dans la détermination de l'agence).

Dans 19 U.S.C. 1502 a), le Congrès a expressément autorisé le Service des douanes à adopter et à publier des "décisions contraignantes" pour traiter et résoudre les problèmes de classem*nt tarifaire. Voir page 2, supra. Conformément à cette loi, l'agence a précisé qu'un (19 C.F.R. 177.9(a)) :

la lettre de décision [ainsi] émise par le service des douanes * * * représente la position officielle du service des douanes en ce qui concerne la transaction ou le problème particulier qui y est décrit et lie tout le personnel du service des douanes * * * jusqu'à ce qu'il soit modifié ou révoqué. En l'absence d'un changement de pratique ou d'une autre modification ou révocation qui affecte le principe de la décision énoncée dans la lettre de décision, ce principe peut être invoqué comme autorité dans la disposition des transactions impliquant les mêmes circonstances.

Le défendeur se trompe en suggérant (Br. dans Opp. 9) que les "décisions contraignantes" adoptées en vertu de cette loi ne sont pas vraiment contraignantes parce que les règlements avertissent qu'ils sont "sujets à modification ou révocation sans préavis" (19 C.F.R. 177.9(c)) et s'appliquent "uniquement en ce qui concerne les transactions portant sur des articles identiques" à ceux visés dans la demande de décision (19 C.F.R. 177.9(b)(2)). Le défendeur omet de noter que les règlements indiquent clairement que, à moins qu'ils ne soient modifiés ou révoqués, les décisions de classem*nt adoptées par l'agence en vertu de ces procédures constituent un « précédent » et « peuvent être citées comme faisant autorité dans le règlement d'opérations impliquant les mêmes circonstances ». 19 C.F.R. 177.9(a).

Étant donné que les décisions interprétatives de l'agence ont été rendues dans le format autorisé par le Congrès à cette fin spécifique, les tribunaux inférieurs auraient dû s'en remettre à ces décisions et les confirmer s'ils "mettent en œuvre le mandat du Congrès d'une manière raisonnable". United States v. Correll, 389 U.S. at 307.16 Voir aussi Zenith Radio v. United States, 437 U.S. at 450.17 Sinon, l'intention du législateur selon laquelle l'agence emploie de telles « décisions contraignantes » pour s'assurer que « la loi est appliquée de manière cohérente et appropriée ». manière » à tous les contribuables (États-Unis c. Haggar Apparel Co., 526 U.S. à 392) serait rejetée18.

5. La décision de la cour d'appel selon laquelle "aucune déférence" ne serait accordée aux "décisions contraignantes" de l'agence et le refus de la cour d'examiner ou de traiter le raisonnement exposé dans ces décisions19 ne peuvent pas non plus être conciliés avec la décision de Christensen que même les opinions des agences exprimées de manière informelle ont droit à "une certaine déférence" (120 S. Ct. à 1662 (citant Reno v. Koray, 515 U.S. à 61)), sont "droits au respect" des tribunaux, et devraient donc, au strict minimum, être examinés pour déterminer s'ils ont le "pouvoir de persuader" (120 S. Ct. à 1663 (citant Skidmore v. Swift & Co., 323 U.S. à 140)). La conclusion du circuit fédéral dans la présente affaire selon laquelle aucune considération ne devrait être accordée au contenu ou au raisonnement des décisions contraignantes de l'agence (App. Pet. 7a) est donc carrément incompatible avec toutes les normes de déférence décrites dans les décisions de cette Cour .

En particulier, même une interprétation d'agence annoncée de manière informelle qui (contrairement aux "décisions contraignantes" impliquées dans cette affaire) n'a pas été rendue dans un format que le Congrès a prescrit pour les déclarations interprétatives justifierait toujours "une certaine déférence" en vertu de Skidmore v. Swift & Co ., 323 U.S. à 140. La déférence accordée à de telles déclarations informelles serait fondée sur (ibid.) :

la minutie évidente de l'examen [de l'organisme], la validité de son raisonnement, sa cohérence avec les déclarations antérieures et ultérieures, et tous les facteurs qui lui confèrent le pouvoir de persuader, s'il n'a pas le pouvoir de contrôler.

La liste ouverte des facteurs décrits dans Skidmore, bien sûr, ne fournit que des indications limitées aux parties ou aux tribunaux.20 Étant donné que l'issue de chaque litige serait relativement imprévisible selon cette formulation, une large application de cette approche amplifierait nécessairement le volume et le coût des litiges administratifs.21 Voir, par exemple, United States v. Correll, 389 U.S. at 306-307; note 11, supra. Cela saperait également le choix traditionnel dont disposent les organismes pour choisir le « format » dans lequel ils choisissent de publier des interprétations législatives. Voir note 18, supra. Néanmoins, même en vertu de la norme Skidmore, la cour d'appel a commis une erreur en concluant catégoriquement que la "décision contraignante" de l'agence n'avait droit à "aucune déférence" dans cette affaire.

II. LE SERVICE DES DOUANES A RAISONNABLEMENT INTERPRETE LA CLASSIFICATION STATUTAIRE DES "AGENDAS" "RELIES" POUR INCLURE LES AGENDA JOURNALIERS A SPIRALE ET A ANNEAUX IMPORTES PAR LA PERSONNE INTERROGEE

Selon la norme de déférence appropriée qui s'applique aux interprétations par les organismes des « lois qu'ils sont chargés d'administrer » (Smiley v. Citibank (South Dakota), N.A., 517 U.S. à 739), la décision de classem*nt du service des douanes aurait dû être confirmée dans ce cas. Les décisions du siège impliquées ici n'ont pas été peu expliquées ou cachées à la vue du public. Voir animal de compagnie. App. 28a-47a ; note 1, supra. Au contraire, les décisions de l'agence ont présenté une interprétation beaucoup plus raffinée et moins boisée du langage législatif que celle qui se manifeste dans la décision de la cour d'appel.

La question du classem*nt tarifaire en l'espèce nécessite l'interprétation de deux termes de la sous-position 4820.10.20 du HTSUS - "journaux" et "lié". La cour d'appel a refusé d'examiner les décisions détaillées du siège (HQ n ° 955937 et HRL n ° 955636, 955637) émises par le service des douanes qui ont «déterminé de manière constante que les articles similaires dans la conception et / ou la fonction à la marchandise instantanée peuvent être classés comme agendas." Animal de compagnie. App. 31a. Dans ces décisions, le Service a rejeté le recours du défendeur à des définitions de dictionnaire étroitement sélectionnées, notant que "[m]outes mots ont plusieurs définitions et les douanes peuvent en tenir compte en tout ou en partie lors de la détermination du classem*nt". Identifiant. 33a.22 En particulier, le service des douanes a expliqué que le recours à une définition unique et étroite est incompatible avec le contexte commercial dans lequel les dispositions tarifaires s'appliquent : les "agendas" professionnels sont un produit commercial reconnu et ce "concept plus large d'agenda * * * reflète l'identité commune et commerciale de ces articles sur le marché." Identifiant. à 34a.23

Le service des douanes a également conclu à juste titre que ces agendas quotidiens sont "liés" aux fins du HTSUS 4820.10.20. Animal de compagnie. App. 44a-46a. Le Service des douanes n'était pas d'accord avec l'affirmation du défendeur selon laquelle une définition d'un « livre relié » de l'industrie de l'édition permet de déterminer si un « agenda » est « relié » sous cette sous-position. "La question n'est pas de savoir ce qui constitue un livre relié, et il n'y a aucune exigence qu'un journal soit au format d'un livre." Identifiant. à 44a. Le Service s'est plutôt appuyé sur les Notes explicatives du Système harmonisé de désignation et de codification des marchandises - "qui représentent l'interprétation officielle du HTS au niveau international" - qui stipulent que "les marchandises de cette position peuvent être liées avec des matériaux autres que le papier (par exemple, cuir , matières plastiques ou textiles) et comportent des renforts ou des garnitures en métal, matières plastiques, etc." Identifiant. à 45a.24 L'agence a conclu que cette explication officielle indique "clairement que le Comité du système harmonisé envisageait les liants métalliques comme relevant de la définition des articles liés de cette position". Idem. La conclusion selon laquelle les agendas quotidiens de l'intimé sont « liés » en vertu de cette sous-position non seulement est conforme à l'interprétation officielle de l'autorité de rédaction, mais elle a également un sens « sémantique » : « [Un] classeur, qu'il soit à anneaux ou à spirale, est ce qui relie pages ensemble dans un ordre fixe. Les pages ainsi maintenues ensemble sont reliées, et le journal est donc considéré comme un article relié." Identifiant. à 46a.

La cour d'appel n'a pas suggéré que l'interprétation approfondie et bien formulée de la loi par l'agence ne constitue pas une élaboration raisonnable de ses dispositions. Au lieu de cela, la cour d'appel a simplement remplacé l'interprétation raisonnable de la loi tarifaire par l'agence par une autre interprétation, peut-être plausible, qui lui est propre. Voir pages 8-10, 12-15, supra.25 Cette action de la cour d'appel était erronée : "la question pour la cour est de savoir si la réponse de l'agence est fondée sur une interprétation permise de la loi." Chevron, 467 U.S. à 843. Lorsque, comme dans ce cas, l'interprétation de l'agence "définit un terme d'une manière qui est raisonnable à la lumière de la conception révélée de la législature", le jugement de l'agence doit avoir un "poids déterminant". Nationsbank of North Carolina, N.A. contre Variable Annuity Life Ins. Co., 513 U.S. at 257. Voir aussi note 7, supra.

Même sous la formulation de Skidmore, la décision de la cour d'appel aurait commis une erreur en omettant d'accorder à l'interprétation de l'agence "une grande déférence". États-Unis c. Consumer Life Ins. Co., 430 U.S. 725, 751-752 (1977). De plus, le refus de la cour d'appel de s'en remettre aux interprétations de l'office des dispositions détaillées de classem*nt de la loi tarifaire a une importance pratique substantielle. L'agence a régulièrement recours à des « décisions contraignantes » plutôt qu'à des règlements pour assurer la bonne application des dispositions douanières détaillées aux « variations factuelles illimitées » créées par le commerce moderne (États-Unis c. Correll, 389 U.S. à 307).26 En niant par respect pour les interprétations de l'agence de ces dispositions légales complexes, le circuit fédéral a laissé les importateurs et le service des douanes sans conseils efficaces pour un large éventail de transactions. Le résultat de l'approche ad hoc adoptée par la cour d'appel est un litige douanier coûteux et des résultats imprévisibles.

En effet, cette Cour a précédemment rejeté l'inefficacité et l'incertitude qui résulteraient de l'approche non déférente adoptée par la cour d'appel en statuant dans Zenith Radio, 437 U.S. à 450, que les décisions interprétatives « raisonnables » de l'agence en vertu de la Loi tarifaire sont être maintenue par une cour de révision. Lorsque, comme ici, "la lecture de l'administrateur comble une lacune ou définit un terme d'une manière qui est raisonnable à la lumière de la conception révélée de la législature", l'interprétation administrative devrait avoir "un poids déterminant". Nationsbank of North Carolina, N.A. contre Variable Annuity Life Ins. Co., 513 U.S. à 257 (citant Chevron, 467 U.S. à 844).

CONCLUSION

L'arrêt de la cour d'appel devrait être infirmé.

Respectueusem*nt soumis.

SETH P. WAXMAN
Solliciteur général
DAVID W. OGDEN
Avocat adjoint par intérim
Général
LAWRENCE G. WALLACE
Sous-solliciteur général
KENT L. JONES
Assistante du notaire
Général
GUILLAUME KATER
BRUCE G. FORREST
Avocats

NEAL S. WOLIN
Avocat général
Département du Trésor

JUILLET 2000

1 Toutes les "décisions contraignantes" et autres actions "précédentes" du Service des douanes sont publiées dans le Bulletin des douanes ou mises à la disposition du public pour inspection "[d]ans les 120 jours suivant" leur publication. 19 C.F.R. 177.10(a). Si une décision proposée aurait pour "effet de modifier une pratique et * * * entraîner [] l'imposition d'un taux de droit plus élevé", un avis de la modification proposée de la pratique doit "être publié dans le Federal Register et les parties intéressées eu l'occasion de présenter des observations écrites concernant le bien-fondé de la modification envisagée. » 19 C.F.R. 177.10(c). Voir aussi 19 U.S.C. 1625(c). Cet avis et cette possibilité de commenter sont également accordés lorsque la modification envisagée "entraînerait l'imposition d'un taux de droit inférieur et que le siège social détermine que la question est suffisamment importante pour impliquer les intérêts de l'industrie nationale". 19 C.F.R. 177.10(c).

2 Le taux de droit sur ces articles a été réduit depuis la survenance de cette affaire. Pour les importations effectuées après 1998, le taux a été réduit à 1,6 % de la valeur. Sous-position HTSUS 4820.10.20, 19 U.S.C. 1202 (supplément IV 1998).

3 Le Tribunal du commerce international n'a pas cité ni invoqué les décisions du siège (HQ n° 955937 et HRL n° 955636 et 955637) que le service des douanes a rendues au défendeur pour résoudre cette même question en 1994. Voir page 8, supra. Le tribunal a cependant trouvé un appui pour son interprétation dans une autre décision du service des douanes, HQ n° 955199, 1994 WL 85353 (douanes 24 janvier 1994), dans laquelle l'agence a expliqué la distinction entre les articles qui sont "similaires" à agendas (pour lesquels un droit s'applique) et "autres" articles (pour lesquels aucun droit n'est applicable). Animal de compagnie. App. 24a (« La justification utilisée dans cette décision est convaincante * * * . »).

4 En déclarant cela, la cour d'appel n'a pas pris en compte ni abordé le libellé exprès des règlements qui rend ces décisions "obligatoires pour tout le personnel du service des douanes" et qui précise que "le principe" des décisions "peut être cité comme autorité dans la disposition d'opérations impliquant les mêmes circonstances." 19 C.F.R. 177.9(a). Voir aussi 19 C.F.R. 177.10(a) (les décisions d'examen des protestations sont "précédentes").

5 Le tribunal a comparé les décisions de classification du Service des douanes aux décisions interprétatives de l'IRS, qui, selon le tribunal, n'ont aucun « effet contraignant » sur les tribunaux. Animal de compagnie. App. 7a. Bien qu'une décision interprétative ne soit pas "contraignante" dans le sens où elle fait partie du droit positif qui s'applique devant les tribunaux, il est bien établi que les tribunaux doivent s'en remettre aux décisions du Trésor qui représentent une élaboration "raisonnable" de la loi. Voir United States v. Correll, 389 U.S. 299, 306-307 (1967) ; pages 24-27, infra.

6 En vertu des réglementations du Service des douanes, une nouvelle interprétation qui augmenterait le droit par rapport à celui qui était applicable en vertu d'une interprétation antérieure ne peut être adoptée sans avis préalable du Federal Register et possibilité de commentaires du public. 19 C.F.R. 177.10(c); voir note 1, supra. La cour d'appel a réservé la question de savoir si de telles décisions de révocation auraient droit à la déférence en vertu de Chevron. Animal de compagnie. App. 6a n.1.

7 En vertu de cette norme, le tribunal "n'a pas besoin de conclure que l'interprétation [de l'agence] est la seule interprétation raisonnable, ni même qu'il s'agit du résultat auquel nous aurions abouti si la question avait été soulevée en première instance dans le cadre d'une procédure judiciaire". Udall v. Tallman, 380 U.S. at 16 (citant Unemployment Comm'n v. Aragon, 329 U.S. 143, 153 (1946)). Voir aussi McLaren v. Fleischer, 256 U.S. aux pp. 480-481 ("Si ce n'est pas la seule interprétation raisonnable de l'acte, c'est au moins une interprétation recevable.").

8 Paradoxalement, le Circuit fédéral a continué à accorder à Chevron la déférence à l'égard des interprétations du Trésor de la Loi tarifaire dans les affaires d'évaluation en douane. Goodman Mfg., L.P. c. États-Unis, 69 F.3d 505, 508 (1995). Dans IKO Industries c. États-Unis, 105 F.3d 624, 626 (1997), le tribunal a distingué ces affaires au motif qu'elles "n'impliquaient pas un différend de classification mais plutôt un différend concernant l'évaluation appropriée". Cela décrit plutôt qu'il n'explique l'incohérence de la Cour dans l'établissem*nt d'une distinction artificielle entre ces deux "catégories traditionnelles de litiges [douaniers]" (Re, supra, à XXIV).

9 Le professeur Monaghan a déclaré que "[l]a tâche du tribunal" dans de tels cas "est de fixer les limites de l'autorité déléguée, une enquête qui comprend la définition de l'éventail des critères autorisés. Dans un tel arrangement d'habilitation, la responsabilité du sens est partagée entre tribunal et organisme ; le rôle judiciaire est de préciser ce que la loi ne peut pas signifier, et une partie de ce qu'elle doit signifier, mais pas tout ce qu'elle signifie." Monaghan, Marbury et l'État administratif, 83 Colum. L. Rev. 1, 27-28 (1983).

10 En effet, la Cour a cité et invoqué Zenith Radio dans Chevron et Milhollin. Voir 467 U.S. à 843 n.11 ; 444 États-Unis à 566.

11 La Cour a souvent déclaré qu'une telle déférence est justifiée par la plus grande familiarité, et l'expertise qui en résulte, de l'organisme dans l'interprétation et l'application de régimes législatifs aussi complexes. Voir, par exemple, National Muffler Dealers Ass'n c. , 95 U.S. 760, 763 (1878), qui sera responsable de l'application des règles"). Des commentateurs ont observé qu'un tel respect des règles d'interprétation d'un organisme est nécessaire « pour assurer l'application efficace de lois complexes. responsabilités permanentes et les perspectives de mise en œuvre des politiques. * * * Plus le régime législatif est complexe et plus les interrelations sont complexes, plus les risques que présentera une intervention judiciaire détaillée seront grands. * * * Dans de tels cas, les ressources limitées d'un juge, ses seules opportunités occasionnelles chercher à comprendre, et le caractère souvent déformant de la perspective contentieuse par rapport à l'administration, peuvent le conduire à craindre que sa décision ne soit plus perturbatrice qu'utile pour le régime légal." Strauss, cent cinquante cas par an : certaines implications des ressources limitées de la Cour suprême pour le contrôle judiciaire de l'action de l'agence, 87 Colum. L. Rev. 1093, 1126-1127 (1987).

La déférence à l'égard des interprétations des organismes requises dans des affaires comme Milhollin, Correll et Chevron « préserve l'uniformité de la loi fédérale » en prévoyant des décisions nationales prises par l'organisme administrant plutôt que l'effet potentiellement éclaté des décisions régionales prises par les autorités fédérales inférieures. tribunaux. Strauss, précité, 87 Colum. L. Rev. à 1126. Voir aussi Scalia, The Rule of Law As a Law of Rules, 56 U. Chi. L. Rev. 1175, 1178 (1989) ("L'approche de la common law conférant un pouvoir discrétionnaire est mal adaptée * * * à un système juridique dans lequel la Cour suprême ne peut examiner qu'une proportion insignifiante des affaires tranchées.") .

12 Une agence peut "rendre une [décision] de fond [mais] non législative contraignante pour les parties privées" en adoptant une "règle interprétative" - ​​un format que le Congrès a exempté des exigences de notification et de commentaire de l'Administrative Procedure Act (5 U.S.C. 553( b)). Anthony, Interpretive Rules, Policy Statements, Guidances, Manuals, and the Like-Should Federal Agencies Use Them to Bind the Public?, 41 Duke L.J. 1311, 1313 (1992). Ces "règles d'interprétation" "interprètent le langage législatif qui a une signification tangible, plutôt qu'un langage vide ou vague comme "juste et équitable" ou "dans l'intérêt public". Une agence peut annoncer ou agir de manière non législative sur une interprétation qu'elle a l'intention d'appliquer de manière contraignante, tant qu'elle reste dans l'intention juste de la loi et n'ajoute pas de contenu substantiel de sa part. l'agence n'a pas besoin d'exercer sa propre autorité législative déléguée. Ses tentatives pour faire appliquer une interprétation peuvent être considérées comme une simple mise en œuvre du droit positif existant précédemment établi par le Congrès. Idem.

13 "[L]e degré de déférence qu'un tribunal devrait accorder à un organisme interprétatif de la loi est à juste titre, dans les limites constitutionnelles larges, entièrement une question d'intention du législateur. Reconnaître ce fait, cependant, ne s'avérera généralement pas très utile, car les législatures ne ne fournissent pas souvent beaucoup de preuves de leur intention de déléguer le pouvoir législatif. Par conséquent, des règles liant le degré de déférence à accorder à l'action de l'agence au type d'action de l'agence en cause peuvent devenir nécessaires. * * * De telles règles, cependant, restent résiduelles règles : elles ne peuvent pas prévaloir sur la preuve d'une intention contraire du législateur. » Monaghan, précité, 83 Colum. L. Rev. à 31 n.184.

14 L'intimé dans l'affaire Christensen a cité cet extrait du traité de Davis en faisant valoir que "la lettre d'opinion informelle et privée" impliquée dans cette affaire avait droit à moins de force "que les interprétations formelles publiées par le secrétaire de la LSF" parce qu'elle avait été publiée dans un format que le Congrès n'avait pas autorisé. Rép. Br. n° 98-1167 aux 31-32. En concluant que la lettre d'opinion privée en cause dans cette affaire était « autorisée à respecter » mais ne « justifiait pas la déférence à la Chevron », la Cour a cité (mais n'a pas cité) la partie du traité Davis sur laquelle l'intimé s'est appuyé. 120 S.Ct. à 1663.

15 La Cour a déclaré dans Christensen que « les interprétations contenues dans des formats tels que les lettres d'opinion ont droit au respect » en vertu de * * * Skidmore v. Swift & Co., 323 U.S. 134, 140 * * * (1944), mais uniquement à la dans la mesure où ces interprétations ont le « pouvoir de persuader », ibid. » 120 S.Ct. à 1663. La Cour a cité trois décisions à l'appui de la proposition selon laquelle les interprétations informelles des agences telles que les lettres d'opinion privées, les lignes directrices et les manuels n'ont droit qu'au "respect" justifié par l'opinion Skidmore. 120 S.Ct. aux pages 1662 et 1663, citant Reno c. Koray, 515 U.S. 50, 61 (1995) ; EEOC c. Arabian American Oil Co., 499 U.S. 244, 256-258 (1991) ; Martin c. Occupational Safety & Health Review Comm'n, 499 U.S. 144, 157 (1991). Cependant, aucune des décisions citées ne concernait une règle interprétative (telle que la règle impliquée dans la présente affaire) qui avait été adoptée par une agence dans le format même que le Congrès avait expressément autorisé à cette fin.

Par exemple, dans Reno v.Koray, 515 U.S. at 61, l'agence avait adopté "une directive interne de l'agence" plutôt qu'une règle d'interprétation formelle. La Cour a néanmoins cité et s'est appuyée sur Chevron pour conclure que les opinions de l'agence avaient droit à "une certaine déférence" en tant qu'"interprétation autorisée de la loi". Idem. (citant Chevron, 467 U.S. à 843). Dans EEOC c. Arabian American Oil Co., 499 U.S. à 257, la Cour a refusé d'accorder à Chevron la déférence envers une règle interprétative émise par l'EEOC expressément parce que "le Congrès, en promulguant [la loi pertinente] n'a pas conféré à l'EEOC l'autorité promulguer des règles ou des règlements ». Idem. (citant General Elec. Co. c. Gilbert, 429 U.S. 125, 141 (1976) (nous soulignons)). L'interprétation impliquée dans l'affaire EEOC, comme l'interprétation impliquée dans Christensen, n'avait donc pas été faite dans un "format" que le Congrès avait autorisé. La Cour a donc accordé à la décision de l'EEOC la déférence due en vertu de Skidmore, plutôt que la déférence requise par Chevron. Idem. Enfin, dans Martin v. Occupational Safety & Health Review Comm'n, 499 U.S. à 157, la Cour a déclaré que les "interprétations informelles" et les directives d'application n'auraient droit qu'à "un certain poids lors d'un contrôle judiciaire" à moins que "l'interprétation n'assume une forme expressément prévue par le Congrès. » Idem. (nous soulignons).

Aucune de ces affaires n'étaye l'affirmation de l'intimé selon laquelle les décisions interprétatives qui sont formellement adoptées dans un format prescrit par le Congrès n'ont pas droit à la déférence Chevron. De nombreuses décisions de cette Cour, y compris Zenith Radio, Milhollin et Correll, reflètent que les décisions interprétatives de l'agence adoptées dans un format prescrit par le Congrès doivent être maintenues si elles représentent une interprétation "raisonnable" de la loi. Voir pages 23-27, note 11, supra.

16 L'agence a suivi le format prescrit par le Congrès pour rendre des décisions interprétatives "contraignantes" dans cette affaire. Voir 19 U.S.C. 1502(a); 19 C.F.R. 177.9(a). Lorsque, comme en l'espèce, [TRADUCTION] « il s'agit d'une question d'application spécifique d'un terme législatif large dans une procédure dans laquelle l'organisme qui administre la loi doit le déterminer initialement, la fonction de la cour de révision est limitée ». NLRB contre Hearst Publications, Inc., 322 U.S. 111, 131 (1944). L'interprétation que fait l'agence du terme statutaire doit être acceptée dans ce contexte si elle a « un fondement raisonnable en droit ». Idem.

17 Rien dans la décision Christensen ne prétendait annuler ces précédents de longue date qui accordent un degré élevé de déférence aux interprétations des lois fiscales énoncées dans les décisions du Département du Trésor. Dans Skidmore, la Cour avait souligné qu'elle "accordait depuis longtemps un poids considérable et dans certains cas décisif aux décisions du Trésor et aux règlements interprétatifs du Trésor et d'autres organismes qui n'étaient pas d'origine adverse". 323 U.S. à 140. Et dans Correll, qui a été rendu vingt ans après Skidmore, la Cour a statué que les décisions du Trésor doivent être maintenues lorsqu'elles énoncent une interprétation "raisonnable" de la loi. 389 États-Unis à 307.

18 Alors que la Cour dans Christensen a noté que les règlements de fond émis en vertu des procédures d'avis et de commentaires de l'APA sont l'exemple paradigmatique de l'action d'un organisme pour laquelle la déférence judiciaire est requise (120 S. Ct. à 1662), cette Cour a depuis longtemps précisé que , lorsque le Congrès a autorisé l'agence à agir par des méthodes alternatives, la voie choisie relève de la discrétion de l'agence. Voir NLRB c. Bell Aerospace Co., 416 U.S. 267, 292-293 (1974) ; SEC c. Chenery Corp., 332 U.S. 194, 202 (1947). Le Congrès a, en fait, ordonné au Service des douanes d'employer des procédures de notification et de commentaires pour les "décisions contraignantes" uniquement lorsque la décision "modifierait * * * ou révoquerait une décision ou une décision interprétative antérieure en vigueur depuis au moins 60 jours" ou aurait "pour effet de modifier le traitement précédemment accordé par le Service des douanes à des transactions substantiellement identiques". 19 U.S.C. 1625(c)(1),(2). Conformément à cette loi, les questions d'interprétation en cause dans cette affaire ont été exposées au public dans plusieurs décisions de jurisprudence du Service des douanes. Voir 31 Client. Taureau. 14 (27 août 1997) (proposant d'émettre HQ 960542, 960762, 960763 et 960764); 31 Client. Taureau. 7 (22 oct. 1997) (adoptant ces arrêts) ; 29 Client. Taureau. 23 (12 avril 1995) (proposant d'émettre HQ 957667); 29 Client. Taureau. 17 (31 mai 1995) (adoptant cette décision).

19 En estimant qu'"aucune déférence" ne doit être accordée aux décisions interprétatives de l'agence, la cour d'appel s'est appuyée (App. Pet. 6a-7a) sur Rollerblade, Inc. v. United States, 112 F.3d 481, 483- 484 (Fed. Cir. 1997). La décision Rollerblade, cependant, avait fondé sa conclusion "sans déférence" sur une interprétation de 28 U.S.C. 2643(b) que cette Cour a rejeté à l'unanimité dans United States v. Haggar Apparel Co., 526 U.S. at 390-392.

20 "Avant Chevron, les tribunaux avaient fréquemment fait ce que Chevron interdisait : ils imposaient leurs propres interprétations à des lois ambiguës administrées par des agences." Pierce, Réconcilier Chevron et Stare Decisis, 85 Geo. L.J. 2225, 2225 (1997).

21 Lorsque les tribunaux appliquent une norme qui « oriente [la] prise en compte d'un si grand nombre d'éléments, * * * presque n'importe quel résultat peut être justifié ». Missouri ex rel. S.W. Bell Tél. Co. c. Public Serv. Comm'n, 262 U.S. 276, 292, 298 (1923) (opinion de Brandeis et Holmes, JJ.).

22 Le service des douanes a noté à juste titre que "la définition plus étroite de 'journal', telle qu'elle figure dans la première définition de l'Oxford English Dictionary, implique un article contenant des pages vierges utilisées pour enregistrer des notes détaillées sur ses activités quotidiennes. Ce n'est pas le seul format pour un journal." Animal de compagnie. App. 33a.

23 Le service des douanes a trouvé un appui supplémentaire à cette approche fonctionnelle dans les précédents de l'ancien tribunal des douanes. Animal de compagnie. App. 36a-40a (citant Fred Baumgarten v. United States, 49 Cust. Ct. 275 (1962), et Brooks Bros. v. United States, 68 Cust. Ct. 91 (1972)).

24 Les Notes explicatives du Système harmonisé de désignation et de codification des marchandises présentent l'interprétation officielle de l'organisation internationale qui a rédigé la nomenclature qui sert de base au HTSUS. Ces notes explicatives "sont destinées à clarifier la portée des sous-positions du HTSUS et à offrir des conseils pour interpréter les sous-positions". Mita Copystar Am. c. États-Unis, 21 F.3d 1079, 1082 (Fed. Cir. 1994). Bien que les notes explicatives ne soient pas "juridiquement contraignantes pour les États-Unis", elles "indiquent généralement une interprétation correcte des diverses dispositions du [HTSUS]". Lynteq, Inc. v. United States, 976 F.2d 693, 699 (Fed. Cir. 1992) (citant H.R. Conf. Rep. No. 576, 100th Cong., 2d Sess. 549 (1988)).

25 Compte tenu du fait que la cour d'appel a refusé d'examiner l'usage de l'industrie et n'a pas abordé l'interprétation officielle de la disposition tarifaire par l'autorité de rédaction internationale, on pourrait à juste titre se demander si la décision de la cour d'appel elle-même porte indices d'une élaboration "raisonnable" de la loi. Voir pages 12-15, supra. De plus, en insistant sur le fait qu'un journal doit être de nature rétrospective plutôt que prospective, la cour d'appel a ignoré le fait que les notes de nominations ou d'engagements à venir servent également de compte rendu rétrospectif de ces événements après qu'ils se sont produits.

26 L'agence nous informe que son siège social rend en moyenne plus de 1 000 "décisions contraignantes" chaque année portant sur le classem*nt tarifaire, l'évaluation en douane et la détermination du pays d'origine.

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